Qu’ils soient naturels ou de synthèse, les parfums sont de plus en plus présents dans notre quotidien.
A l’évocation du mot « parfum », on pense tout de suite aux parfums à vaporiser sur soi, mais ils peuvent aussi se trouver partout, parfois où on ne les attend pas : cosmétiques, lessives, produits nettoyants, médicaments, plantes et fleurs, huiles essentielles, …
Pour la plupart des gens, un parfum est agréable, synonyme de bons souvenirs.
Mais pour d’autres, une allergie aux parfums peut vite devenir une contrainte au quotidien avec des symptômes tels que : des plaques rouges sur la peau, le nez qui coule, des maux de tête, de l’asthme, des nausées, …
Avec nos maladies, nous subissons de nombreuses conséquences, en plus de la dégranulation mastocytaire et de l’intolérance à l’histamine.
L’allergie aux parfums peut être une de ces conséquences chez de nombreux malades, parfois sans qu’ils le sachent. Elle va accentuer certains symptômes déjà présents avec nos maladies.
Il n’est pas toujours facile pour les médecins de diagnostiquer une allergie aux parfums. En effet, nos multiples symptômes se croisent, s’entrecroisent et sont similaires à d’autres allergies ou pathologies.
Bien détecter une allergie aux parfums est primordial.
Cela permet d’agir en conséquence pour calmer certains symptômes.
Alors comment bien s’y prendre ?
Cet article répond à toutes les questions que vous vous posez :
Où se trouvent les parfums ?
Quels sont les réactions et symptômes possibles ?
Comment diagnostiquer une allergie aux parfums ?
Et surtout, tous les bons conseils pour améliorer votre quotidien.
En bonus pour les HistaMembres : la liste complète des molécules de parfum !
Avec, en plus, un format Pocket pour mettre dans votre portefeuille et utile lors de vos achats dans les magasins.
De quoi vous permettre de mieux sélectionner vos produits.
SOMMAIRE
Qu’est-ce qu’un parfum ?
« Simple », vous allez me dire. Mais pas tant que ça !
Un parfum est aussi appelé « fragrance ».
Il permet d’ajouter une odeur à quelque chose.
Un parfum est un mélange complexe qui peut contenir entre 100 et 350 ingrédients.
Il existe plus de 2.500 ingrédients (ou substances parfumantes) !
Ils peuvent être :
– d’origine naturelle (plantes, huiles essentielles),
– ou d’origine synthétique (par procédé chimique).
Où se trouvent les parfums ?
Partout ou presque !
Voici une liste non exhaustive où se trouvent les parfums :
– cosmétiques et produits d’hygiène : déodorants, shampoings, laques, savons, crèmes pour le corps, lotions après-rasage, poudres pour bébés, crèmes solaires, dentifrices, produits anti-moustique, PQ, teintures cheveux, …
– maquillage : rouge à lèvres, crayon pour les yeux, mascara, fond de teint, fard à paupières, …
– produits d’entretien : détergents, produits pour laver le sol, liquide vaisselle,..
– assainisseurs d’air : désodorisants, parfums d’ambiance, …
– produits pour le linge : lessives, assouplissants
– objets de décoration : bougies, …
– aromathérapie : huiles essentielles, essences aromatiques
–fleurs et plantes ou produits à base de fleurs/plantes
– aliments, soit à l’état naturel (comme dans les agrumes), soit avec des additifs
– produits de vapotage avec ajout d’arômes et produits à base de tabac (cigarettes, …)
– papeterie et loisirs créatifs: adhésifs, peinture, …
– matériaux de bricolage : peinture, matériaux de calfeutrage/isolation, …
Vous voyez que la liste est longue et l’allergie peut survenir là où on ne l’y attend pas !
Cas du tabac
Le tabac en lui-même contient des composants du Baume du Pérou, qui fait partie de la liste des parfums.
De plus, les produits de tabac (cigarettes, cigares, …) contiennent aussi de nombreux ingrédients en plus du tabac. On peut par exemple citer des additifs, des adoucissants, des agents de texture, de l’ammoniaque. Et surtout, pour ce qui nous concerne : des renforçateurs d’arômes ou encore des conservateurs dont certains font partis de la liste des molécules de parfum comme l’acide sorbique.
Une allergie aux parfums exclut donc aussi le contact avec le tabac, ses fumées et ses odeurs.
Étiquetage trompeur
On a souvent tendance à penser que les produits étiquetés « bio », « éco-responsable », « testé dermatologiquement » ou « hypoallergique » sont sans parfum. C’est faux et c’est même l’inverse dans 99% des cas.
Et même si c’est assez rare, des produits étiquetés « sans parfum » peuvent tout de même contenir des substances allergisantes pour masquer la mauvaise odeur d’autres ingrédients.
Qui est touché ?
Les allergies aux parfums deviennent de plus en plus courantes.
Aujourd’hui, selon les études faites aux États-Unis et en Europe, il est estimé que les parfums sont en cause :
– dans plus d’un tiers des réactions allergiques aux cosmétiques.
– dans env. 15% des problèmes d’eczéma.
1 à 3% de la population serait allergique aux parfums.
Pour ceux ayant un SAMA, une histaminose ou une mastocytose, ce chiffre est bien plus élevé car nous avons déjà des prédispositions allergiques du fait de la dégranulation mastocytaire et de la dégradation insuffisante de l’histamine.
De plus, pour rappel, les odeurs (dont les parfums) sont un des facteurs déclenchant les symptômes.
Les femmes semblent aussi être plus souvent touchées que les hommes.
Pour aller plus loin
Étude (en anglais) du Comité Scientifique de la Sécurité des Consommateurs pour l’Europe
Quelles réactions ?
Pour la population générale
Dans les réactions, le problème n’est pas tant l’odeur en elle-même mais plutôt les substances chimiques dont le parfum est composé.
Une fois libérées dans l’air, les molécules de ces substances se fixent aux cheveux, aux vêtements et aux objets alentours (notamment les tissus).
Elles pénètrent ensuite dans le corps :
– en se liant aux protéines de la peau, soit directement, soit suite à une transformation chimique (en présence du soleil, de l’air, d’un enzyme de la peau) provoquant des symptômes sur le lieu de contact,
– par les poumons provoquant des symptômes respiratoires,
– par le sang provoquant des symptômes diffus dans tout le corps.
Une fois la substance fixée à nos protéines, le système immunitaire va réagir et enclencher la défense avec des symptômes allergiques si cela lui parait disproportionné.
Pour les SAMA, histaminoses et mastocytoses
Dans le cas de nos maladies, comme dit plus haut, les odeurs, incluant les parfums, sont un des facteurs déclenchant la dégranulation mastocytaire.
Le processus allergique est donc plus poussé que pour la population générale.
Irritation ou allergie ?
A noter que :
– si la réaction se déclenche tout de suite, on parle « d’irritation ».
– si la réaction se déclenche en différé (24h ou plus après le contact avec le produit), on parle « d’allergie ».
Cela est surtout valable pour les éruptions cutanées.
La chaleur
Enfin, l’intensité des parfums est décuplée avec la chaleur.
Les réactions allergiques auront donc tendance à s’accentuer dans un environnement chaud (en été, dans une pièce très chauffée, …).
Quels symptômes ?
Comme évoqué dans le paragraphe précédent, les réactions vont bien souvent intervenir en décalé, au moins 24h après le contact avec le produit parfumé.
Les symptômes peuvent grandement varier d’une personne à l’autre, allant de légers à plus graves.
Symptômes cutanés
Pour la population en général, ce sont surtout les problèmes de peau qui vont se déclarer, à l’endroit qui a été en contact avec les molécules de parfum : irritations, démangeaisons, eczéma, boutons, croûtes, prurit, pigmentation, …
Symptômes diffus
Quand les molécules de parfums ont pénétré dans le corps par les poumons et/ou sont véhiculées par le sang, une pléthore de symptômes peuvent alors apparaître :
– mal de tête, étourdissement, vertige,
– fatigue,
– nausée,
– symptômes d’un rhume ou d’allergie aux pollens : yeux rouges/secs, nez qui coule ou congestionné, gorge qui pique, larmoiements, éternuements, …
– essoufflement et/ou aggravation de l’asthme, problèmes respiratoires, …
– plus rarement : œdème d’urticaire, anaphylaxie.
Dans le cas de SAMA et mastocytoses
Et bien là… s’il y a dégranulation mastocytaire suite au contact avec la molécule de parfum, on peut avoir tous les symptômes attenant à ces maladies.
Que dit la législation européenne ?
Depuis 1999, la législation européenne sur les cosmétiques impose que les 26 substances identifiées comme les plus allergènes soient notées dans la liste des ingrédients (quand la concentration dépasse 0,001% dans les produits rincés et 0,01% dans les produits non-rincés).
Sachez aussi que sur l’étiquette du produit, les ingrédients sont indiqués par ordre décroissant de quantité. C’est-à-dire que le 1er noté est celui en plus grande quantité et le dernier de la liste est le plus faible en quantité.
Toutefois, quand on est allergique, même une infime quantité peut provoquer des réactions.
Le site en anglais EWG Skin Deep® vous permet de connaître le niveau d’allergie d’une molécule. C’est-à-dire si elle a été reconnue faiblement ou hautement allergisante.
Prenons l’exemple de la molécule « citronellol » qu’on retrouve fréquemment dans les produits avec parfum.
Son score général est de 3-4, mais son score détaillé concernant les allergies est rouge. Donc, si vous suspectez/avez une allergie aux parfums, cette molécule est à éviter absolument.
Comment diagnostiquer une allergie au parfums ?
Votre allergologue vous fera passer des tests d’allergies, nommés « patch tests ».
Dans la majorité des cas, voici le protocole :
L’allergologue va tracer au feutre un quadrillage dans votre dos.
A l’aide de pipettes, il va déposer quelques gouttes dans chaque carré. Un carré représente une molécule ou un groupe de molécules. Vous rentrez chez vous et vous retournez chez l’allergologue 3 jours plus tard. Tous les carrés avec une réaction (rougeurs, démangeaisons, boutons, …) correspondront à une allergie aux molécules en question.
Suivant les tests effectués, cela peut aussi se faire sur le bras avec attente de 20 à 40 minutes avant analyse des résultats.
Comment gérer une allergie aux parfums ?
Info primordiale à connaître
Si, de base, vous avez une allergie, aussi minime soit-elle : plus vous êtes en contact avec les molécules de parfum et plus vous allez augmenter votre intolérance.
Ce processus peut être long, parfois sur des années.
Vos réactions qui étaient très faibles au début vont s’accentuer au fil des années.
Vous aurez alors atteint votre surcharge maximale d’intolérance et il sera plus compliqué de faire redescendre la charge inflammatoire.
Le moindre petit contact avec un parfum vous fera réagir fortement.
C’est pourquoi, si vous détectez tôt cette allergie, je vous conseille de suivre les conseils ci-dessous dès que possible et ne pas attendre que cela empire.
Tout ce qui peut faire baisser votre inflammation est bon à prendre.
Je lis souvent sur les forums des personnes demander : « Je fais un réaction à tel parfum, auriez-vous un autre parfum moins fort à me conseiller ? » ou « Quels parfums utilisez-vous pour avoir le moins de réactions possibles ? ».
Une fois que vous êtes allergique aux parfums, vous l’êtes à vie.
Donc autant préserver votre capital sain le plus tôt possible.
L’éviction : le meilleur des remèdes
Il n’y a pas de traitement à proprement parler.
Les antihistaminiques vont calmer les réactions, mais pas les éviter ni les soigner.
Le meilleur moyen de s’en protéger est tout simplement d’éviter le contact avec les parfums. Le but est de réduire au maximum la charge toxique et les dégranulations mastocytaires dû à ce facteur déclenchant.
Dans notre vie en société, il est quasi impossible de faire une éviction totale des parfums.
En effet, on ne peut pas les éviter quand on sort, au travail, dans les transports en commun, dans les magasins, …
Toutefois, vous pouvez limiter considérablement vos réactions en adoptant des habitudes au quotidien qui deviendront ensuite une routine.
11 bons conseils à adopter au quotidien
– Chez vous, changez tous vos produits avec parfum pour des produits sans parfum : cosmétiques, gel douche, lessive, liquide vaisselle, nettoyant de sol, lotion après-rasage, désodorisant, …
– Supprimez de votre intérieur tous les objets pouvant contenir des parfums : bougies parfumées (même si elles ne brûlent pas, cela peut dégager des odeurs), encens, sacs de lavande dans le linge, …
– Pour des fleurs (en pot ou en bouquet), préférez celles ayant peu de parfum.
Certaines très odorantes peuvent vite devenir un cauchemar : lavande, mimosa, jacinthe, …
– En cas de prise d’un médicament (cachet, pommade, …), avertissez votre médecin et vérifiez la composition. Parfois, des parfums se « cachent » dans les excipients.
Ex : arôme d’orange dans la Biafine® (pommade pour les brûlures), huile d’amande dans le Lomexin® (crème contre les mycoses), antitussifs, pastilles pour la gorge, antiparasitaires, crème pour les lèvres et les mains, …
Parlez-en aussi à tous les spécialistes (dentiste, kiné, …) avant la prise ou l’application d’un produit.
– Évitez au maximum tout contact avec les produits de vapotage et de tabac (cigarettes, cigares, …) aussi bien direct (fumée) qu’indirect (odeur de tabac froid).
– Aérez bien les intérieurs, en particulier les pièces surchauffées qui décuplent l’intensité des parfums.
Un purificateur d’air peut contribuer à assainir l’air de votre intérieur en réduisant la charge allergisante.
– Évitez les magasins avec de fortes odeurs comme les parfumeries, Nature &Découvertes, …. Préférer une commande via Internet si vous devez faire un cadeau.
Pensez toujours que si vous passez dans une parfumerie (par exemple), les symptômes d’une dégranulation mastocytaire peuvent se faire sentir pendant plusieurs jours. Alors autant éviter !
– Quand des personnes viennent chez vous (ou que vous allez chez elles), demandez-leur la faveur de ne pas se parfumer. Quand vous leur expliquez, cela passe généralement très bien.
– De même, lorsque vous organisez des activités de groupe, préférez le faire en extérieur si possible ou sinon, dans une pièce assez vaste et non exiguë.
– Si vous partez en vacances en location de gîte ou en hôtel, demandez en avance à votre hôte de ne pas diffuser d’huiles essentielles ou d’encens et de ne pas mettre de Soupline pour le lavage des draps et serviettes.
– Et pour être moins réactif(ve), pensez toujours à utiliser tous les « outils » à votre disposition permettant la meilleure efficacité possible pour votre système immunitaire : traitement médicamenteux, alimentation sans histamine, outils bien-être (méditation,…), etc.
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– Liste complète des molécules de parfums
– Liste des 26 molécules de parfums avec obligation d’étiquetage par la législation + Version Pocket
– Groupes de molécules testées par l’allergologue
– Check-list des 11 bons conseils à adopter pour imprimer et garder sur votre frigo en mémo
Mon expérience
En plus de la maladie de Lyme et du SAMA, j’ai d’autres pathologies dont une forte allergie aux parfums.
Au début, c’était très minime.
Mon parfum (de parfumerie) a commencé à me donner des plaques rouges dans le cou à l’endroit de la pulvérisation. Du coup, au lieu de le pulvériser directement sur la peau, je l’ai fait sur les habits. Cela a amélioré mes problèmes un certain temps. Mais c’est ensuite revenu (grattage sous les habits sur l’endroit de pulvérisation).
Ensuite, j’ai changé plusieurs fois de parfums, mais au bout de plusieurs mois, les plaques rouges et démangeaisons recommençaient. J’ai donc arrêté de me parfumer.
Ensuite, cela a suivi avec le shampoing. Même histoire (démangeaisons dans le cuir chevelu). Là, j’ai essayé tous les shampoings possibles du supermarché. Certains étaient mieux que d’autres mais sans résoudre totalement mes symptômes.
Je regardais les ingrédients sur les étiquettes, j’essayais de les comparer, mais le résultat n’était pas très probant.
Ensuite, petit à petit, cela a commencé avec les crèmes visage, les gels douche, …
Parallèlement, dès que j’étais en contact avec une odeur de tabac (fumée, tabac froid, …), je déclenchais des maux de gorge, maux de tête, …
J’ai hésité longtemps avant d’en parler à mon médecin traitant.
Après 2 ans d’aggravations progressives, j’en ai finalement parler à mon médecin qui m’a envoyé chez l’allergologue. Celui-ci a tout de suite prévu un RDV pour le test allergique.
Au final, les résultats étaient parlants. Il m’a dit : « Bienvenue dans un monde sans parfum ».
Ce diagnostic m’a permis de prendre les mesures adéquates citées plus haut.
Non seulement les démangeaisons cutanées sont parties, mais d’autres symptômes ont aussi diminué en intensité. Par exemple : les nausées tous les soirs (je prenais ma douche le soir avec un gel douche parfumé), les maux de tête après avoir fait la vaisselle (liquide vaisselle parfumé), etc.
J’ai attendu bien trop longtemps de comprendre que j’avais une allergie aux parfums.
Avec les mois/années, j’ai fait exploser mon capital d’exposition aux parfums et aujourd’hui, la moindre odeur parfumée me provoquent des symptômes importants.
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A lire aussi dans “Conséquences associées”…
– Commission européenne : « Allergies au parfum »
– Respirez, l’association pulmonaire : « Parfums »
– ESSAFE : « Allergie aux parfums »
– Pour me protéger : « Êtes-vous sensible aux parfums? »
– A.Vogel : « Une allergie aux parfums…ce n’est pas juste dans votre tête! »
– CNPM : « Les allergies de contact aux agents parfumants »
– Comité national contre le tabagisme : « La composition des produits et de la fumée de tabac »
– ANSES : « Les produits du tabac et produits connexes »
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