La grande majorité des malades de mastocytoses ou de SAMA souffre de douleurs articulaires, musculaires ou encore d’arthrose.
Les médicaments anti-inflammatoires sont là en renfort pour estomper les douleurs.
Mais ils ne sont pas toujours bien supportés, parfois même, ils provoquent d’autres symptômes qu’il convient d’estomper à leur tour par d’autres médicaments.
Les études sur la curcumine sont très nombreuses (plus de 11.000 depuis 20 ans !).
Ses bienfaits sur la santé sont aujourd’hui prouvés et scientifiquement admis.
En plus de son action anti-inflammatoire, la curcumine présente de nombreuses propriétés.
Quelles sont-elles et quels rôles pour notre santé ?
Serait-elle alors une alternative aussi efficace qu’un médicament pour nous soigner ?
Y’a-t-il des précautions particulières à prendre ou des effets secondaires ?
Il faut savoir aussi que la curcumine a une assimilation très particulière.
Ainsi, comment y remédier ? Comment la consommer efficacement ? Comment bien choisir son complément alimentaire ?
Et pour une meilleure compréhension : curcumine et curcuma, est-ce la même chose ?
Autant de questions auxquelles nous allons répondre dans cet article.
SOMMAIRE
– Curcuma et curcumine : quelle différence ?
– Les 3 utilisations de la curcumine
– Les 9 bienfaits sur la santé
– Effets secondaires et précautions à prendre
– Moment de prise et posologie
– Une assimilation difficile par le corps : comment y remédier ?
– Comment bien choisir son complément à base de curcumine ?
Curcuma et curcumine : quelle différence ?
Le curcuma est un épice de l’espèce des plantes herbacées provenant d’Asie du Sud-Est et plus particulièrement de Malaisie, de Thaïlande et d’Inde.
C’est une racine avec des bourgeons, de la même famille que le gingembre.
On le nomme aussi « curcuma longa », « Safran des Indes » ou « turmeric » (terme anglais).
La curcumine est le principe actif du curcuma. Elle fait partie de la famille des curcumonoïdes.
C’est une molécule aussi nommée « diféruloyl-méthane ».
C’est elle qui donne la couleur jaune au curcuma.
C’est aussi surtout elle qui est reconnue pour ses bienfaits sur la santé.
Toutefois, le curcuma ne contient que 2 à 3 % de curcumine.
Cela ne sert donc à rien de parsemer ses plats à foison de poudre de curcuma en pensant que cela sera efficace pour la santé. Il en faudrait beaucoup, mais alors vraiment beaucoup pour avoir une efficacité thérapeutique.
En résumé et pour ne pas les confondre :
Curcuma = la plante
Curcumine = la molécule active
Pour la p'tite histoire
Le mot « curcuma » vient du sanskrit « kunkuma » qui signifie « qui donne la couleur ».
Les premiers écrits évoquant le curcuma remontent au 7ème siècle avant notre ère, en Chine.
En Inde, il est cultivé depuis l’Antiquité. En effet, il a été retrouvé des mentions de curcuma dans des textes en sanskrit datant du 4ème siècle et utilisé en médecine ayurvédique.
Il est ensuite importé en Europe au 18ème siècle par les grandes puissances navales : Hollande, Royaume-Uni, Portugal et France.
Aujourd’hui, l’Inde est le premier producteur mondial. Dans ce pays, il est considéré comme une plante exceptionnelle pour ses nombreuses propriétés : culinaire, conservateur de nourriture, agent colorant, cosmétique et médicinale.
Les 3 utilisations de la curcumine
La curcumine a 3 utilisations principales :
– en cuisine pour son goût afin de parfumer les plats,
– en agroalimentaire pour sa coloration jaune sous les colorants E100(i) et E100(ii),
– en phytothérapie pour ses bienfaits thérapeutiques sur la santé.
Les 9 bienfaits sur la santé
Tous les bienfaits présentés ci-dessous ont été étudiés par des chercheurs et des scientifiques.
Ces actions sont démontrées et admises.
Effet anti-inflammatoire
Commençons par ce super bienfait car c’est celui qui vous intéresse certainement le plus.
Si je vous dis « anti-inflammatoire », vous pensez directement à un médicament. Mais il existe des solutions naturelles en phytothérapie (=thérapie par les plantes) et parfois avec moins d’effets secondaires que les médicaments.
Vous ne perdez rien à essayer, observer et ensuite décider (médicament ou phytothérapie).
La curcumine fait donc partie des anti-inflammatoires naturels permettant de soulager les douleurs articulaires et musculaires liées à l’arthrose, aux tendinites, aux rhumatismes et aux inflammations chroniques ou aiguës.
Comment agit la curcumine pour en arriver à ce résultat ?
Dans notre corps, elle agit sur les marqueurs de l’inflammation avec :
– une diminution de la synthèse des prostaglandines (hormones du système immunitaire),
– une diminution de la concentration de l’interleukine-6 (cytokine pro-inflammatoire),
– une modulation de l’activité des kinases (enzymes responsables de la synthèse d’une molécule très inflammatoire, le NF-κB, impliquée dans les réactions immunitaires et les cancers).
Enfin, la curcumine a aussi un effet chondroprotecteur : elle protège le cartilage des articulations grâce à cette action anti-inflammatoire.
Effet antioxydant
Le stress oxydatif, c’est quoi ?
En quelques mots, ce sont toutes les agressions subies par les cellules du corps par des molécules dérivant de l’oxygène (les radicaux libres notamment). Ces dégradations entraînent un vieillissement cellulaire prématuré et pourraient être associées à certaines maladies.
Le corps possède naturellement des antioxydants. Toutefois, suite à un dérèglement ou à l’exposition à des facteurs extérieurs (pollution, …), les antioxydants diminuent et il est alors nécessaire de faire un apport supplémentaire.
La curcumine diminue la production de radicaux libres et aide donc à ralentir le vieillissement de nos cellules.
Effet positif sur la digestion et le transit
La curcumine est aussi efficace contre les inflammations de la sphère digestive.
En effet, il a été démontré qu’elle permet de réguler la flore intestinale et d’améliorer les troubles digestifs bénins : brûlures d’estomac, ballonnements, …
D’ailleurs, l’Organisation Mondiale de la Santé l’a même classée comme efficace pour traiter la dyspepsie (=trouble digestif caractérisé par une douleur et un inconfort chronique centré sur la région de l’estomac).
Son action fonctionne aussi pour les troubles digestifs plus sévères, comme la maladie de Crohn, le syndrome de l’intestin irritable, le reflux gastro-œsophagien ou encore recto-colite hémorragique.
Les études ont porté sur des malades avec des posologies sur 8 semaines pour améliorer le syndrome de l’intestin irritable ou sur 6 mois pour diminuer les rechutes dans les cas de recto-colite hémorragique.
Effet cardiovasculaire
La curcumine possède un effet protecteur du tissu cardiaque et permet de réduire le risque d’obstruction des artères.
Elle agit :
– en inhibant la protéine 300 connue pour favoriser des maladies cardiovasculaires (thrombose, insuffisance cardiaque, hypertrophie cardiaque),
– en réduisant le taux de triglycérides sanguins (=lipides nécessaires à l’organisme),
– en prévenant l’oxydation du LDL-cholestérol et en réduisant les protéine C-réactive, responsables, entre autres, de l’athérosclérose (=dépôt de plaques dans la paroi des artères, qui finit par les boucher).
Effet anticancéreux
Nous l’avons vu plus haut : la curcumine agit en diminuant l’activité des kinases, ces enzymes responsables de la synthèse de la molécule inflammatoire NF-κB. Or, cette dernière est fortement impliquée dans tous les stades de développement des cancers : invasion, croissance et métastase.
Les différentes études sur le sujet suggèrent que la curcumine :
– empêche la tumeur de construire un réseau de vaisseaux sanguins dédiés à son alimentation en oxygène et en nutriments,
– limite la croissance des cellules cancéreuses,
– améliore le processus de mort programmée des cellules,
– améliore l’efficacité des traitements en chimiothérapie.
De plus, les données épidémiologiques montrent que certains cancers sont moins développés dans les pays avec une consommation de curcumine de 100 à 200 mg/jour sur de longues périodes (exemple de l’Inde).
Ces résultats d’études sont encore aux prémices et la science a beaucoup à faire pour développer cette idée. En effet, la curcumine se dégrade vite dans l’estomac et pour cibler des cellules cancéreuses, il faudrait trouver des moyens plus efficaces pour des administrations à haute dose et très ciblées (par implant ? par injection ?).
Effet sur le système nerveux : dépression
La dépression majeure est souvent considérée comme liée à une inflammation systémique du cerveau.
Pour les malades dans ce cas, les études montrent que la curcumine serait comme un anti-dépresseur en agissant sur les messagers chimiques du cerveau :
– en libérant de la sérotonine et de la dopamine (pour la bonne humeur),
– en inhibant la monoamine oxydase (en trop grande quantité, elle réduit l’action de la sérotonine et de la noradrénaline),
– en stimulant les enzymes synthétisant la DHA (acide gras essentiel dans la protection du cerveau).
Effet sur le système nerveux : maladie d’Alzheimer
On s’éloigne un peu de la curcumine mais on reste avec le curcuma (la plante).
Un des autres composés du curcuma est la tumérone.
Pour le moment, les études en sont à un stade précoce et surtout sur des animaux (très peu sur l’Homme), mais cette molécule représente un espoir pour les chercheurs travaillant sur les maladies de démences comme Alzheimer.
Les cellules souches du cerveau se développent plus vite après injection de tumérone dans le cerveau. En effet, la tumérone semble stimuler les zones du cerveau responsables de la croissance des cellules nerveuses.
Cela pourrait être une piste pour la maladie d’Alzheimer notamment. Mais il faudrait améliorer l’assimilation de la curcumine et l’utiliser à un stade précoce de la maladie, voire en prévention.
De plus, la curcumine associée à la tumérone et/ou à d’autres lipides permettrait aussi de bloquer et d’éliminer les protéines bêta-amyloïdes qui détruisent les neurones. La mémoire et les performances cognitives en sont alors améliorées.
Tout comme les cancers moins développés dans les pays très consommateurs de curcuma (ex : l’Inde), les maladies d’Alzheimer sont aussi moins présentes dans ces pays. Est-ce un signe ?
Effet hépatoprotecteur
La curcumine :
– protège le foie contre les problèmes liés à l’exposition aux métaux lourds en neutralisant les radicaux libres.
– stimule la production/sécrétion de bile (qui déstocke les graisses accumulées dans le foie).
Effet sur l’insuline
Cette action bénéfique a été l’une des premières découvertes des chercheurs dans les années 70.
La curcumine, même à faible dose, permet de baisser le taux de glycémie dans le sang (en activant une protéine, l’AMP kinase) et améliore la résistance à l’insuline.
Le curcuma, et donc la curcumine, n’est pas libérateur d’histamine. Ce n’est pas non plus un bloqueur de DAO. Toutefois, la curcumine contient une grande quantité d’oxalates (attention donc si vous y êtes sensible).
Effets secondaires et précautions à prendre
La curcumine a des pouvoirs extraordinaires, mais il ne faut pas la prendre n’importe comment et sans avis médical.
En effet, elle peut avoir des interférences avec la prise de certains médicaments ou être déconseillée avec certaines pathologies.
Elle est déconseillée aux personnes :
– prenant des anticoagulants. La curcumine a naturellement des propriétés anticoagulantes, ce qui pourrait donc interférer avec un traitement déjà en place.
– prenant des anti-inflammatoires. De même, la curcumine a naturellement des propriétés anti-inflammatoires. C’est donc soit la curcumine, soit le médicament.
– prenant un traitement contre le diabète. De même, la curcumine a naturellement des propriétés contre le diabète et elle pourrait interférer avec un traitement déjà en place.
– ayant des problèmes aux reins. L’oxalate contenu dans le curcuma peut se lier au calcium pour former des calculs rénaux.
– ayant des carences en fer. La curcumine peut limiter l’absorption du fer par l’organisme.
En dehors de ces contre-indications, la curcumine ne présente pas de danger pour l’organisme, même à haute dose (même si la prise à très haute dose peut engendrer des douleurs au ventre).
Toutefois, comme pour tout, certaines personnes peuvent ne pas la supporter et présenter des selles jaunes, des diarrhées, des maux de ventre ou des migraines.
Concernant les malades du SAMA et de mastocytoses, il est constaté que, soit que les personnes supportent très bien la curcumine, soit pas du tout (sans explication particulière).
A vous donc de tester !
Moment de prise et posologie
A quel moment prendre la curcumine ?
Pour une assimilation optimale, il est recommandé de prendre la curcumine pendant le repas.
Quelle posologie ?
La posologie est très variable suivant l’effet qu’on souhaite obtenir (anti-inflammatoire, insuline, cardiovasculaire, …).
L’avis d’un spécialiste est bien-sûr recommandé.
Par exemple, suivant les résultats des études scientifiques et pour obtenir des effets :
– Chez des patients avec un diabète de type 2, une supplémentation de 300 mg/jour a été donnée.
– Pour réduire les triglycérides sanguins, les études portaient sur 500 mg/jour.
– Pour les douleurs articulaires, un dosage élevé de 1.000 mg/jour a été efficace, mais peut être réduit à 200 mg/jour.
– Pour un effet anticancéreux, de grosses doses sont nécessaires (probablement 3 à 6g/jour) et nécessitent l’étude d’autres modes d’administration que par voie orale. Ce processus est encore au stade d’étude.
En général, les bons compléments à base de curcumine se prennent entre 200 et 500 mg/jour (voir la posologie sur l’emballage).
Une assimilation difficile par le corps : comment y remédier ?
La curcumine a de magnifiques propriétés, mais possède un problème de taille : elle est mal assimilée par l’organisme. Ses composants actifs sont mal absorbés par les intestins et passent donc mal dans le sang.
On dit que sa « biodisponibilité » est limitée.
En cuisine : aucun utilité
Déjà, nous l’avons vu au début, la plante curcuma ne possède que 2 à 3% de curcumine.
Donc, il ne sert à rien de consommer quotidiennement de grosses quantités de curcuma dans vos plats cuisinés.
De plus, vous soufrerez d’indigestion au curcuma avec les problèmes digestifs qui vont avec : le curcuma ne passe pas la barrière intestinale (il est rejeté par l’organisme).
Il est donc plus judicieux de consommer un complément alimentaire à base de la curcumine extraite plutôt que du curcuma.
A noter pour l’anecdote : une étude de 2014 a montré l’amélioration des propriétés anticancéreuses de la curcumine lors de la cuisson.
En complément alimentaire : la meilleure option
De nombreux laboratoires proposent des compléments alimentaires, sous forme de gélules notamment, avec de l’extrait de curcumine.
C’est la meilleure solution, car cela permet d’avoir une bonne dose de curcumine sans ingérer des quantités pharaoniques.
Il convient toutefois de noter que, même prise en extrait, la curcumine présente une assimilation limitée : seule une partie de ce que vous prenez sera assimilée par les intestins.
Combinée avec d’autres principes actifs : bonne ou mauvaise idée ?
Certains recommandent de prendre la curcumine associée à d’autres principes actifs, comme la pipéridine (extrait du poivre noir) ou le gingembre ; ce qui augmente son assimilation par l’organisme.
Toutefois, pour les malades du SAMA et de mastocytoses, ces compléments mélangés ne sont pas recommandés : le poivre est noté 2 sur 3 dans les aliments avec histamine et le gingembre 1 sur 3.
Je recommande donc des compléments à base de curcumine uniquement.
Quel avenir ?
Les scientifiques continuent à plancher sur des solutions pour toujours améliorer la biodisponibilité de la curcumine.
Ils travaillent notamment sur une formulation à base de nanoparticules de curcumine.
Cette forme permet de réduire la dose nécessaire pour obtenir les mêmes résultats.
Dans le même temps, elle améliore aussi l’action thérapeutique. Par exemple, les nanoparticules de curcumine sont 70 à 85 % plus efficaces pour stopper la croissance des cellules cancéreuses que la curcumine seule.
De quoi donner un avenir prometteur à la curcumine !
Comment bien choisir son complément à base de curcumine ?
Tout d’abord, comme tous les compléments, je vous propose quelques conseils à retrouver dans l’article : « Compléments alimentaires : 7 règles d’or pour faire le bon choix ».
Ensuite, la curcumine n’étant pas bien assimilée par l’organisme, il est important de choisir une marque ayant travaillé sur ce point.
Car tous les compléments sur le marché ne se valent pas et c’est encore plus valable pour la curcumine.
Déjà, vous l’avez compris, un complément à base de « curcuma » n’a aucun intérêt (vous vous souvenez, le curcuma ne contient que 2 à 3 % de curcumine).
Ensuite, choisir un complément à base de « curcumine pure » uniquement n’est pas non plus intéressant car la curcumine n’aura pas son plein potentiel.
Les 2 meilleurs conseils :
1/ Choisir un complément à base de « formules de curcumine bio-optimisées ». Ces formules permettent une bien meilleure assimilation par l’organisme.
2/ Choisir une forme brevetée. Cela vous assure de son efficacité car elle a été prouvée cliniquement.
HistaTest #1
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A lire aussi en phytothérapie…
– Santé Science : « Curcumine »
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– Nutripure : « Bienfaits et danger du curcuma »
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– La Nutrition : « Les vertus santé du curcuma »
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